Cayo Santa Maria

Les « Cayos » désignent les petites îles qui entourent Cuba et qui marquent en général la limite de la barrière corallienne, la troisième plus grande au monde. C’est aussi la traduction de « keys », les îlots de Floride, situés au large de Miami-beach. Constitués par une végétation protégée, formée en majorité par la mangrove, ou par des forêts de petits arbres endémiques, le Cayo Santa Maria est un archipel formé par une vingtaine de cayos, reliés entre eux par des ponts et des digues. Il est courant d’y croiser des colonies de flamants roses ou autres espèces migratrices de passage entre le nord et le sud des Amériques. Le premier de ces îlots, Cayo La Bruja, se situe à 30 km de la grande île au nord de Caibarien, proche de l’étape de Remedios. Les autres cayos, dont Santa Maria, se distribuent vers l’ouest sur une distance de 20 kilomètres.

Le site n’est pas vraiment habité, mais a toujours été visité par les pêcheurs de la côte. Aujourd’hui, les seules constructions sont les hôtels et quelques espaces commerciaux. Pour des raisons environnementales, ces hébergements sont de hauteur limitée, et tous construits sur des minis pilotis à une certaine distance de la plage, respectant la dune naturelle de sable et la végétation en première ligne. Même si les hôtels sont en général de grandes capacités et conçus pour la détente, le Cayo Santa Maria transmet une sensation d’espace sauvage ou de site inhabité. C’est avant tout un lieu de tranquillité. Les premiers hôtels datent des années 1995. Ils sont tous de conception moderne et confortable, souvent en forme de bungalows. Le standing est en majorité de 5 étoiles, le maximum pour Cuba, et les prestations se veulent de très bon niveau, en correspondance avec les exigences internationales.

Le saviez-vous ?

 
Le paysage de la côte au niveau de l’archipel de Cayo Santa Maria a été modifié. En effet une colline a été rasée, ayant servi de carrière à un gigantesque chantier…
La route qui relie la terre de la grande île avec le Cayo Santa Maria est une œuvre de la Revolucion dont les ingénieurs cubains sont très fiers. Des millions de tonnes de pierre et de sable ont été nécessaires pour construire cette digue, avec ses ponts réguliers respectant les va-et-vient des marées. Cette route sur la mer mesure plus de 40 kilomètres de long reliant les îlots entre eux, et l’archipel à la grande terre.