Cienaga de Zapata

La Ciénaga de Zapata est un parc naturel. Site de nombreux oiseaux migrateurs, il couvre un immense territoire de marécages aux abords de la côte des caraïbes. Les cenotes (plaques de roches entremêlés) en font un merveilleux site de plongée aux richesses coralliennes sans pareil, à visiter avec juste palmes, masque et tuba.

On cite également le nom de Playa Girón pour parler de cette région. L’origine vient du pirate français Gilbert Girón, qui jadis donna une réputation dangereuse à la zone. Il est vrai que les criques en bord de mer sont difficiles d’accès, avec ses forêts denses et sa mangrove. Elles représentaient des tanières idéales pour les pirates et les corsaires opérant dans la mer des Caraïbes.

Girón en particulier, y organisait depuis une plage isolée chacun de ses coups.
Le troisième nom donné au lieu est celui de la baie des cochons. C’est ici même que débarquèrent en 1961 des contre-révolutionnaires nord-américains accompagnés de mercenaires d’origine cubaine. Leur but avorté était de déstabiliser la révolution naissante. On en garde un souvenir historique et il reste à Playa Giron un petit musée qui retrace, documents d’époque à l’appui, cette épopée ratée.

Le saviez-vous ?

 
À Soplillar, petit village de la zone, posée sur un pré, une petite maison en bois et au toit de palmes accueille le visiteur : c’est un musée, celui du 24 décembre. Car la nuit de Noël de la première année de la révolution, Fidel Castro est venu passer la soirée avec les habitants du lieu. Il y a même dormi. Pour le remercier, on a tout conservé en l’état, en ajoutant quelques photos et témoignages de cette veillée unique.