La havane

La « capital de todos los cubanos » est sans conteste l’endroit le plus emblématique de Cuba, la ville que, sous aucun prétexte, il ne faut manquer en Amérique Latine. La définir est une gageure tant on peut lui apposer de qualificatifs : charismatique et bourdonnante, bouillonnante et endiablée ou figée dans un passé révolu… La capitale cubaine est toujours déstabilisante, éloignée des habitudes occidentales et offre toutes sortes de tranches de vie surprenantes. On en aime la fierté de ses habitants, ceux qui inlassablement attendent comme ceux qui courent on ne sait où, les transports indéfinissables, les bâtiments qu’on rénove durant des années et ceux pour lesquels il est déjà trop tard.

De la Vieille Havane, « Habana Vieja », coloniale au Vedado des années américaines en passant par le populaire Centro Habana, la plus peuplée des villes de la grande île offre une multitude de tableaux d’hier et d’aujourd’hui, entre révolution socialiste et renouveau. Le malecon, véritable sofa sur la mer ou frontière de l’exil, reste l’indéniable lieu de toutes les rencontres, de jour comme de nuit et se place en principal repère pour arpenter les rues de la ville.

Le saviez-vous ?

 
Le cimetière Colon, du nom du découvreur de l’Amérique est, avec ses 57 hectares, le plus vaste d’Amérique Latine. Il retrace à lui-seul l’histoire du pays, depuis les chapelles des grandes familles nobles espagnoles (certains membres de la famille royale y sont enterrés) jusqu’aux tombes des héros révolutionnaires de l’indépendance. Tous les styles architecturaux y sont représentés et ce monument national regroupant plus de 800.000 sépultures permet aussi de connaître quelques légendes et anecdotes liées à plusieurs siècles de vie havanaise.