Santa Clara

Fondée par des habitants de Remedios pour s’éloigner de la côte et fuir les combats des corsaires, Santa Clara, capitale de la province de Villa Clara serait une ville sans vraiment d’intérêt si elle n’était pas devenue « la ville du Che ».

En effet, le 28 décembre 1958, le docteur Ernesto GUEVARA, frère de guérilla de Fidel Castro, prend la ville accompagné de 300 hommes, face à l’armée de Baptista, président et chef des armées régulières.

Le lendemain, il fit dérailler un train et son chargement d’armes qui devaient initialement aider à limiter la progression des rebelles. Depuis, on rattache forcément la ville au héros, plus encore depuis 1997 où le pays l’a fait inhumé dans un mausolée avec certains de ses compagnons de route. Alors on s’arrête généralement quelques heures à Santa Clara… et on se replonge dans les faits historiques si proches de la Révolution Cubaine de 1959…

Mais on peut aussi décider d’une escale plus longue. Car Santa Clara a d’autres atouts : c’est l’épicentre de la Trova, mouvement musical d’un style troubadour à base de textes très élaborés sur les thèmes de l’amour, la satire, la société… Cette chanson cubaine contemporaine revendique aussi un style de vie, celui de toute une génération post-révolution. Du luthier, au médecin du coin, de près ou de loin La Trova de Santa Clara est une tradition. Alors le soir on se donne rendez-vous au parc pour échanger, communiquer, se divertir à travers la chanson à texte accompagnée souvent d’une simple guitare.

Le saviez-vous ?

 
C’est dans les ruines d’un ancien hôtel que le cabaret El Mejunje programme une actualité musicale à nul autre pareil. Haut-lieu de la liberté d’expression depuis 20 ans, ce temple de la diversité est incontournable à Santa Clara.