Varadero

Si Varadero est aujourd’hui le deuxième pôle touristique de l’île après la Havane, ce n’est pas pour sa culture ni pour son histoire. Car ici, tout est misé sur le balnéaire, c’est même la principale destination de ce type à Cuba.

Plages de sable blanc sur 22 kilomètres, mer turquoise, températures tropicales constantes, pluies rares et alizés réguliers, la presqu’île devenue la station touristique par excellence dispose de tous les atouts pour accueillir son million de visiteurs annuels, toutes et tous en quête de farniente et de sports nautiques.

On y a construit dès les années 50 des établissements exclusivement orientés vers l’océan et sa barrière corallienne, avec piscines et plages privées. L’avènement du tourisme de la fin du Xxième siècle a accentué l’offre et Varadero propose aujourd’hui pas moins de 65 hôtels, la plupart comportant de nombreux restaurants, avec une offre « all inclusive », une marina de 1200 points d’amarrage et toutes les activités possibles, de la pêche en haute-mer en passant par l’organisation de mariages !

Même si chaque établissement semble recopié à l’identique sur son voisin, il est important de vérifier la qualité du service, les prestations proposées, la capacité et même la situation de son hébergement puisque Varadero comporte aussi un vrai village, un golf et un parc, permettant de sortir de son cocon hôtelier.

Souvent décriée car peu représentative de la culture cubaine, le point le plus proche des Etats Unis, situé à deux heures de route de la Havane, reste un lieu idéal pour terminer son circuit sur un transat, mais aussi pour associer l’histoire et le charme de la capitale cubaine à un repos exotique les doigts de pieds en éventail !

Le saviez-vous ?

 
On attribue au milliardaire américain Iréné du Pont de Nemours l’origine de Varadero car sa villa Xanadu trône encore aujourd’hui au milieu du parc hôtelier.

Pourtant, le site avait déjà bénéficié de la promotion nord-américaine : en effet, dès la fin du XIXème siècle on venait s’y baigner « à l’air libre » alors que la pratique traditionnelle de l’époque était de se mettre à l’eau depuis de petites cabines de bois.